pollution de l'air

Les polluants atmosphériques

Divers polluants sont présents dans l’atmosphère terrestre.

En voici la liste non exhaustive :

Les polluants issus des véhicules à moteur

L’automobile est un vecteur important de pollution atmosphérique.

Métaux lourds : plomb (Pb), mercure (Hg), arsenic (As), cadmium (Cd), nickel (Ni), zinc (Zn), manganèse (Mn). Les métaux toxiques sont stockés par le corps.

Particules en Suspension (PS) ou particules fines. Elles sont définies par leur taille :

PM10
Les PM10 font 10 micromètres (ou microns) de taille. On les définit comme des particules inhalables, c’est à dire qu’elles ont la capacité à pénétrer dans le système respiratoire.

PM2,5 De par leur granulométrie (leur taille), elles pénètrent profondément dans les poumons. On les définit également comme particules fines.

Nanoparticules L’impact des nanoparticules n’est pas encore mesuré.

Ces particules ont divers effets sur la santé qui vont des irritations des voies respiratoires au cancer (le plus souvent du poumon) en passant par les maladies cardiovasculaires.

Composants organiques volatils (COV)  Certains sont nocifs pour la santé comme le Benzène qui est cancérigène. Ils font partie des gaz à effet de serre avec un effet direct sur l’ozone.

Monoxyde de carbone (CO) Généré par la combustion le CO est un gaz mortel. Les accidents ont lieu avec les chauffages à gaz et des chaudières ayant des défauts d’aération.

Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)  Le benzo(a)pyrène généré par les moteurs diesel fait partie des plus connus et étudiés. Ses effets cancérigènes sont avérés.

Dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2)

En surabondance, le CO2, gaz naturellement présent dans l’atmosphère, contribue au réchauffement climatique.

Les polluants issus de l’agriculture

Protoxyde d’azote (N20) Le protoxyde d’azote est un gaz à effet de serre ayant un fort impact sur le réchauffement climatique même en petites quantités.

Méthane (CH4) Issu de la fermentation entre autre, ce gaz à effet de serre à un potentiel de réchauffement global supérieur au CO2.

Dioxyde de carbone (CO2) Ce gaz a peu d’effets direct sur la santé mais il est le principal responsable du réchauffement climatique.

Ammoniac (NH3) Ce gaz contribue aux pluies acides.

Résidus de pulvérisations de pesticides ou produits “phytosanitaires” (micro-gouttelettes ou micro-agglomérats cristallisés) Ces résidus de polluants se trouvent mélangés à la poussière du sol.

Les polluants biologiques

Pollens De plus en plus de pollens dégradés et oxydés sont présents dans l’atmosphère. Ce sont les pollens les plus allergisants. L’augmentation de cette teneur en pollen dans l’air et corrélée à la diminution du nombre d’abeilles.

Virus

Bactéries

Spores

Excréments d’acariens

Autres polluants atmosphériques

La pollution radioactive Elle est naturelle dans certaines régions. Les pollutions radioactives les plus nocives sont issues de l’activité humaine civile et militaire. La densité des particules polluantes (plutonium et le césium 137 par exemple) radioactives réduit la durée de leur présence dans l’air en les faisant retomber au sol.

Produits chlorés type dioxines ou furanes Ces gaz sont issus de l’incinération des déchets.

Nouveaux produits chimiques industriels non testés

Le sulfure d’hydrogène (H2S) Ce gaz facilement reconnaissable par son odeur d’œuf pourri est dangereux pour la santé. C’est un poison à large spectre. Il est issu de l’industrie mais aussi de phénomènes naturels comme la décomposition des algues vertes.

L’acide chlorhydrique (HCl) Bien que sa quantité soit limitée au regard des autres polluants, sous forme gazeuse l’acide chlorhydrique participe à l’acidification.

Les polluants atmosphériques mesurés pour estimer la qualité de l’air

Ils sont reconnus comme les principaux polluants ayant un impact direct sur la santé des populations et font donc partie des éléments communément mesurés par les stations de contrôle de la qualité de l’air :

Les particules PM2.5 et PM10

Elles sont essentiellement émises par les moteurs à combustion. C’est donc généralement en ville ou proche d’axes de circulation que cette pollution atteint ses pics. Pour plus d’informations vous pouvez consulter cet article sur les particules fines.

Le monoxyde carbone (CO)

Émis par les combustions, le monoxyde de carbone est un polluant majeur de l’air. A de fortes concentrations il est mortel. Des études tendent à prouver sa corrélation avec la mortalité due à des causes cardio-vasculaires.
Ses seuils maximaux préconisés sont de :

  • 10 mg·m-3, pour une exposition de 8 h
  • 30 mg·m-3, pour une exposition d’1 h
  • 60 mg·m-3, pour une exposition de 30 min
  • 100 mg·m-3, pour une exposition de 15 min

Le monoxyde de carbone reste le principal gaz provoquant chaque année des accidents mortels en France. Il est inodore et ses fuites proviennent de chaudières, chauffages ou autres appareils à combustion défectueux. Le meilleur moyen de prévenir cet accident domestique est d’installer un détecteur de CO dans les pièces à risque.

L’ozone (O3)

Naturellement présente dans l’atmosphère, l’ozone devient un puissant polluant à partir de certains seuils. La molécule agit comme un oxydant, c’est à dire qu’elle décompose les autres molécules à son contact. A concentration élevée, elle est irritante pour les voies respiratoires ainsi que pour les yeux. Elle est également nocive pour les reins et le cerveau. La réglementation française et les directives européennes fixent un objectif de qualité au maximum journalier de la moyenne sur 8 heures à 120 µg/m3 (60 ppb soit 0,06 ppm) et le seuil d’alerte à 240 µg/m3. Le filtrage au charbon (masque avec filtre à charbon ou technologie équivalente) est efficace pour se prémunir de l’ozone.

Le dioxyde d’azote (NO2)

Issu des centrales thermiques et des véhicules à combustion, le dioxyde d’azote se dégrade en acide nitrique au contact de l’ozone, formant les pluies acides. En France, sa valeur limite horaire est de 200 µg/m3. Le dioxyde d’azote est un poison violent. En contact avec l’eau de la paroi interne de la muqueuse des poumons il  se transforme en acide nitrique. Pour filtrer efficacement le dioxyde d’azote il faut un masque anti-pollution de type professionnel avec une cartouche spécifiquement adaptée.

Le dioxyde de souffre (SO2)

Massivement utilisé dans l’industrie et libéré dans l’atmosphère par la combustion, le dioxyde de souffre est un polluant très répandu. Combiné au dioxyde d’azote il se transforme en trioxyde de souffre puis en acide sulfurique, générant des pluies acides. Ce gaz est fortement irritant pour l’appareil respiratoire. L’agroalimentaire et notamment le secteur viticole, emploie le SO2 comme additif, sous l’appelation E220. La réglementation européenne oblige maintenant les producteurs à indiquer la mention « Contiennent des sulfites » s’il la concentration dépasse 100 mg/l. Les valeurs conseillées sont de 20 μg/m3 moyenne sur 24 heures ou 500 μg/m3 moyenne sur 10 minutes. Le filtrage au charbon est efficace pour se prémunir de ce polluant.

sources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution_de_l’air

http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Air-et-pollution-atmospherique,495-.html

http://www.atmo-france.org/fr/

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